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London Fashion Week : la mode à l'époque de Instagram
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London Fashion Week : la mode à l'époque de Instagram

Chaque génération se moque des vieilles modes, mais suit religieusement les nouvelles.
Henry David Thoreau

Comme chaque année, Septembre signifie mode. Après New York, c'est Londres la capitale choisie pour accueillir la fastueuse semaine de la mode ; ensuite, ce sera le tour de Milan et Paris.

Le British Fashion Council est l'institution chargée d'organiser ce grand événement dans la capitale anglaise qui, grâce aux défilés, aux mondanités et au tourisme, amène dans les caisses de la ville un chiffre d'affaires de 40.000.000 £ à chaque édition et voit la participation de plus de 5.000 personnes (y compris des journalistes, acheteurs et professionnels du secteur). La crise semble ne pas exister. Les plus grandes marques de la mode, avec leurs jeunes stylistes émergents, affrontent sur la passerelle leurs concurrents à coups de paillettes, broderies et commentaires sur Instagram. #moodLDNfashionweekon

Waterloo Bridge en fête

Pendant le grand événement, la ville même se transforme et ses habitudes changent. La circulation est bloquée, les taxis deviennent un mirage et les zones les plus branchées se remplissent de personnages qui risquent chaque année toujours plus dans le choix d'accessoires bizarres ou des vêtements volés à quelque population qui vit à des milliers de kilomètres loin de la City – et que nous ne pourrons jamais remercier. Pendant qu'ils marchent, ils composent mentalement les tenues pour le lendemain et se prêtent avec un faux embarras aux clichés des paparazzis pendant leur walk of fame.

Bloggeurs, acheteurs, mannequins, photographes, it-girl, stylistes, journalistes, reporters, maquilleurs, stagiaires, coiffeurs et chauffeurs. Les citoyens sont envieux, les touristes sont curieux. Et ainsi de suite.

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Je veux les chaussures roses en cuir, maintenant !

Les vêtements qui défilent sur les passerelles pendant ces jours-là sont ceux qu'on portera au Printemps-Eté 2017. Nous n'avons pas encore rangé le maillot de bain car on espérait profiter du dernier weekend de soleil et voici que l'on se retrouve à penser aux tongs présentés lors du dernier défilé de Chanel qui, fort probablement, videront tout notre budget prévu pour les prochaines vacances.

Jusqu'il y a dix ans, les journalistes et les acheteurs admiraient un vêtement sur la passerelle en février, le proposait ensuite à leurs lecteurs ou à leurs clients au mois de juillet et tout allait bien. Peu importait si les fourrures arrivaient en boutique au mois d'août et les maillots de bain en janvier. Tout fonctionnait.

Puis Instagram et Facebook sont arrivés et vous ne pouvez pas vous passer de ces chaussures avec fourrure que Chiara Ferragni a posté il y a 5 minutes sur Internet directement du défilé Dolce&Gabbana. Vous les voulez immédiatement, mais Google ne sait pas vous conseiller où vous pourriez les acheter. Ceci parce que le système n'est pas prêt et produit les marchandises seulement après avoir montré les échantillons dans les défilés. Dommage, vous ne vous pouvez pas mettre vos magnifiques chaussures au diplôme de votre meilleure amie. Heureusement d'ailleurs, comme le dirait votre père.

Lisons le futur dans les paillettes

Les plus clairvoyants comme Burberry et Tom Ford décident de produire en avance les collections et de les montrer dans les magasins et les boutiques en ligne en même temps qu'aux défilés.

Diane Von Furstenberg est du même avis : elle a organisé en début 2016 un défilé dont le thème était les réseaux sociaux où les modèles bougeaient, dansaient, chantaient, obtiennent des “j'aime” et de “share”, mais sans défiler.

Espérons donc que l'industrie des paillettes trouve de bonnes solutions, tout du moins avant d'arrêter de briller et d'être engloutie par l'industrie du Fast Fashion - Mango ou Zara, par exemple – qui nous proposent douze collections par an. Comme on dit souvent, il n'y a plus de saisons.

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