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Comme moi, vous aussi vous croyez pouvoir lire un article et déjeuner pendant que vous écoutez les infos à la radio, parier sur la roupie pakistanaise et commenter les événements politiques de l’Inde avec votre collègue (lequel, pendant qu’il mange, achète en ligne un bouquet de fleurs pour sa femme en essayant de convaincre sa sœur de garder les enfants pour le weekend via Whatsapp, « Ce ne sont que deux nuits »).
Vous ne me croyez pas ? Vous avez raison : ce matin, pendant que vous étiez en train d’envoyer un mail avec votre smartphone et que vous regardiez sur Internet la disponibilité et les prix des bungalows au Bora Bora Pearl Resort, vous disiez vote avis à propos du plan marketing de l’automne prochain à d’autres collègues qui, comme vous, organisaient une réunion, cachés derrière les écrans des MacBook alors que vous vous rangiez du côté du senior manager qui, en y repensant, parlait de façon légèrement incohérente alors qu'il regardait son iPad. C’est vrai, tout cela est arrivé, mais ce n’était pas – et vous n’êtes pas – multitâche.
Earl Miller, professeur en neuroscience au MIT de Boston, dit que ce n’est pas la seule vérité que les recherches de ces vingt dernières années ont dévoilé. Ceux qui prétendent être multitâches par exemple, sont moins disposés à l’être même pour des activités qui le permettraient.
David Strayer, psychologue de l’Université de l’Utah, a mené une étude très intéressante. La question était la suivante : qui est le plus dangereux, celui qui conduit de façon vigilante même s’il a un peu bu (dans les limites des lois américaines ) ou celui qui conduit en parlant au téléphone ? La réponse : les deux à parts égales.
Bien sûr, pas de la même façon, mais personne n’arrive à conduire en raisonnant et en réfléchissant : donc soit vous confiez la voiture à votre cortex préfrontal, qui s’occupe des activités routinières, soit vous continuez à dire à votre partenaire :« Je ne me souviens pas avoir dit ça ».
Tim Harford, qui a expliqué le test de Strayer dans les pages du Financial Time, met fin à l’illusion de ceux qui espéraient encore être des super-héros multitâches. Harford affirme qu’un test moins connu de Strayer démontrerait qu’il n’y a pas de différence entre ceux qui utilisent un téléphone avec les mains et ceux qui parlent tout simplement. Le problème du téléphone pendant qu’on conduit n’est pas l'absence des mains, c’est le manque de capacités mentales. Concrètement, conclut Harford par une boutade intelligente,
Il vaut mieux laisser la capacité d’exécuter plusieurs fonctions en même temps aux processeurs de nos appareils, aux objets (et au mobilier !) qui nous entourent, et rester concentrés sur les contenus.
Selon des études récentes, la seule réponse certaine est que notre cerveau n’est pas un ordinateur et ne fonctionne pas comme un ordinateur. On peut analyser seulement une chose à la fois, voilà tout. Tout le reste sont des activités apprises avec l’habitude, des procédés de stimulation complexes et de réaction capables de contenir des centaines de milliers de variables, y compris conduire.
Le vrai talent – et l’élément qui nous induit en erreur sur l’existence d’une capacité multitâche – est l’extrême rapidité avec laquelle nous changeons le centre de notre attention. Des fractions et des fractions de secondes nous font croire que nous sommes concentrés sur tout en même temps.
Mais si vous riez de ceux qui avaient peur des « images en mouvement », sachez que le multitasking (multitâche en anglais) c'est comme le cinéma : au-dessus de 25 photos/seconde vous pensez que les objets bougent. Mais ce n’est pas vrai.
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